REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE
TEL EST le souhait du nouveau président de PharmaBe (le Leem belge), Kris Westelinck, qui souhaite que l’Agence du Médicament fasse référence auprès de l’EMEA (l’agence européenne) et puisse gérer de façon rapide les demandes d’études cliniques. Et de souhaiter que, en ces temps difficiles, puisse « être définie avec les autorités une politique des médicaments tournée vers l’avenir, qui accorde une place suffisante à l’innovation et soit favorable aux patients, à l’emploi et la compétitivité de l’économie ». Autre problème : la Belgique compte actuellement 5 127 officines, soit une officine pour 1900 habitants, l’un des réseaux les plus denses en Europe, dont 90 % indépendantes, les autres étant regroupées en sociétés coopératives. Mais, conséquence : les fermetures s’accélèrent. Laurette Onkelinckx, ministre de la Santé, signale dans « Le journal du médecin » qu’une trentaine de fermetures définitives ont été enregistrées et plus de 200 transferts dans des sites commerciaux ont été effectués, avec la crainte d’une « contagion française ! ». Enfin, autre réaction, l’industrie pharmaceutique a décidé de réduire drastiquement les échantillons de médicaments : chaque médecin ne pourra en recevoir que quatre par an, cette réglementation valant pour tous les produits de marque mis sur le marché. Le secteur pharmaceutique, commente Léo Neels, de PharmaBe, ne craint-il pas une réaction négative du corps médical, rendant impossible « l’utilisation sociale » des échantillons ? : « Nous le pensons, répond-il, mais les autorités voient cela d’une autre façon et considèrent qu’il s’agit d’un mauvais usage de ces échantillons servant au marketing. Mais, à nos yeux, ils permettent aux médecins d’apprendre à connaître le produit. »
Italie
Internet : dur, dur…
L’ITALIE s’est pliée à l’arrêté Doc Morris autorisant la vente en ligne de médicaments. Sans toutefois l’avoir officiellement autorisée. Le gouvernement, selon « Corriere del medico », se penche actuellement sur la question ; si trois officines aux couleurs de la firme sont actuellement en fonction, le lancement de nouvelles s’avérant complexe eu égard à la régionalisation de la législation.
Espagne
Faire évoluer le système de santé
L’EX-MINISTRE de la Santé, Bernat Soria, vient de publier un virulent rapport concernant la modernisation du système de santé espagnol. Il considère que ce système ne doit pas seulement être « le garant d’une assistance sanitaire à la population, mais constituer une valeur stratégique importante au même titre que les autres infrastructures de l’État ». Donc, posséder une activité économique adéquate. Ce qui implique que « son évolution doit considérer le patient comme le pivot central de cette activité ». En conséquence, insiste-t-il dans « Jano », l’industrie pharmaceutique doit promouvoir une totale transparence vis-à-vis des différents agents administratifs et économiques. Et Il demande aux industriels d’aligner leur politique afin de garantir la qualité du système de santé et contribuer à son maintien.
Israël
Vive concurrence
SELON les dernières données du ministère de la Santé, il y a actuellement 1 300 pharmacies dans le pays, pour une population de 7 400 000 habitants. La concurrence dans le domaine du médicament résulte, selon le « Jamif » de l’existence de pharmacies « avoisinantes » et de pharmacies de dispensaires dépendant du syndicat Kupat Holim. Les marges sont de 26 à 29 % (inclus bonus), mais une ristourne de 6 à 9 % doit être accordée aux adhérents (très nombreux) de la Kupat Holim. La vente des produits sans ordonnance hors officine est autorisée par arrêté.
Tunisie
Les génériques : ça marche
LORS DU SALON de la pharmacie qui s’est tenu à Hammamet, Amor Toumi, représentant la Tunisie a l’OMS, a souligné que les génériques représentaient actuellement 30 % de la fabrication totale de médicaments, proportion qui pourrait être portée à 50 % dans les années à venir. La substitution est autorisée et la consommation médicamenteuse du Tunisien est évaluée à 70 dinars par habitant, le taux le plus élevé des pays arabes et africains : « Les génériques, précise M. Toumi dans « Tunisie plus », sont très prisés par les citoyens. »
Wallonie
Un délégué plus actif
« IL NE S’AGIT PLUS seulement de promouvoir un médicament, mais de donner, le concernant, toutes les informations que le praticien souhaite obtenir… » Telle devrait être le rôle du délégué médical et du représentant pharmaceutique, selon Michèle Paque, spécialiste belge en outsourcing. Ce délégué devra donner une information « up to date » (sic), et notamment faire connaître les effets secondaires du médicament, ses recommandations et son mode de remboursement. La plupart des médecins, d’ailleurs, constate-t-elle, selon une récente enquête souhaitent voir plusieurs délégués de la même firme, avec le désir d’aller vers leur hyperspécialisation. Il faut, conclut-elle, que, désormais, l’industrie ne se limite pas à dire que leur produit est le meilleur, mais qu’elle puisse jouer un rôle actif dans l’amélioration de la santé.
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