Les génériques ne représentent que 37 % du marché des médicaments remboursables. Chaque point de prescription supplémentaire dans le répertoire génère 80 millions d'euros d’économie pour l’assurance-maladie. Le taux de substitution dans le répertoire atteint 81 % et grimpe à 92 % pour les molécules ciblées par le champ conventionnel.
Selon le gouvernement, en développant la concurrence sur les groupes génériques concernés et en incitant les patients à recourir aux génériques dont les prix ne sont pas systématiquement identiques, il est attendu une économie d’au moins 40 millions d’euros supplémentaires.
Selon le GEMME, sur les 800 groupes génériques dans le répertoire, 280 sont « TFRisés » en 2018, et pour 260 d’entre eux les princeps ont aligné leur prix.
Bien que caractérisée par les experts-comptables comme la clé de voûte de l’économie officinale (voir article « abonné »), la part du générique dans l'économie officinale ne progresse plus, victime de la diminution des effets de remise. Par ailleurs, la ROSP générique a diminué de 30 % par rapport à 2018 pour atteindre la moyenne de 5 280 euros. Une érosion certes prévue à l’avenant 11 de la convention pharmaceutique au profit de l’introduction des nouveaux honoraires, mais qui reste dénoncée par la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF). Ceci d’autant plus que la chute programmée se poursuivra pour atteindre 2 300 euros en 2020. « Soit une perte de 60 %, ou en moyenne 4 600 euros par pharmacie », lâche la FSPF.
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