L’AFSSAPS vient de lancer une étude pour déterminer l’acceptabilité de l’échelle ADRS (Adolescent Depression Rating Scale) auprès des dermatologues et des adolescents acnéiques avant prescription d’isotrétinoïne orale.
La survenue de troubles psychiatriques sous traitement fait en effet l’objet d’un suivi particulier de pharmacovigilance dans cette jeune population. Si aucune association n’a été établie pour le moment, « il est recommandé de renforcer la surveillance de l’état psychologique des patients acnéiques, d’autant que l’acné sévère elle-même peut engendrer des troubles psychologiques et comportementaux », explique l’Agence.
Dans ce contexte, il est apparu nécessaire de mettre à disposition des dermatologues un outil leur permettant de rechercher
et de mesurer l’intensité de symptômes dépressifs. L’échelle ARDS est un autoquestionnaire simple et court, en 10 items et réponses en vrai/faux. Comme la décision de prescrire ou non l’isotrétinoïne ne peut se fonder sur le seul score obtenu, une conduite pratique en fonction de ces scores a été spécifiquement élaborée.
L’étude, d’une durée de huit mois et lancée ce mois-ci, sera menée par 100 dermatologues qui suivront au maximum dix patients. Les résultats seront disponibles fin 2011.
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