BAPTISÉE Federgy, la chambre syndicale des groupements et enseignes de pharmacie est constituée d’un bureau de quatre présidents de groupement : Christian Grenier (Népenthès) est nommé président, Jean-Pierre Dosdat (Objectif Pharma) prend la vice-présidence, Nathalie Renault (Réseau Pharma) est secrétaire et Christian-Eric Mauffré (CEIDO) est trésorier. « Federgy accompagne 12 000 pharmacies et devient la quatrième force syndicale des métiers de la pharmacie, à côté du LEEM (syndicat des industriels du médicament), de la CSRP (syndicat des grossistes-répartiteurs) et des syndicats officinaux », souligne Christian Grenier. Autrement dit, Federgy n’entrera aucunement en concurrence avec les syndicats d’officinaux, son but étant de défendre les intérêts des groupements et enseignes et non des pharmaciens. Cela signifie aussi que parmi les pharmaciens représentés au sein de Federgy, chacun peut être membre d’un syndicat officinal. « Il y aura bien sûr des sujets frontières où nous serons amenés à intervenir en même temps que les syndicats d’officine », précise cependant le président.
Solutions concrètes.
La nouvelle chambre syndicale est ouverte à tout groupement national ou à notoriété nationale. Christian Grenier ajoute : « c’est la diversité qui fera notre force », que ce soit pour faire reconnaître et représenter les groupements et enseignes auprès des autorités de tutelle et de toutes les instances publiques ou privées, ou pour faire reconnaître leurs adhérents dans toutes leurs fonctions professionnelles.
Federgy compte également faire savoir que « les groupements et enseignes sont les seuls professionnels capables d’accompagner et de faire évoluer le réseau officinal et le porter vers l’avenir ». Pourquoi ? « Parce qu’ils sont structurés, organisés et permettent la mutualisation de moyens, ils sont les seuls acteurs à apporter des solutions concrètes, performantes et pérennes face aux évolutions de tous les secteurs de la pharmacie. » Christian Grenier insiste sur le fait que la chambre syndicale « est ouverte aux dialogues avec les différents partenaires pour accompagner l’évolution des relations dans la chaîne du médicament, avec les parties prenantes et les autorités de tutelle, mais restera ferme pour défendre le rôle des groupements et des enseignes ».
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