Utilisé dans le cadre du traitement de plusieurs cancers, (cancer bronchique non à petites cellules localement avancé, ou métastatique après une chimiothérapie antérieure) nivolumab (Bristol Myers Squibb) augmenterait de cinq fois le taux de survie des patients atteints du cancer du poumon, selon les résultats présentés par des scientifiques de l'université Yale.
Une découverte plus que prometteuse car c'est la première fois qu'un médicament agit aussi efficacement sur la prolongation de survie des patients, sur une période aussi longue. Nivolumab (« voir article abonné ») parviendrait en effet à bloquer une protéine qui empêche le système immunitaire d'attaquer les cellules cancéreuses. Précisément, les taux de survie, à cinq ans, s'élevaient à 13,4 % pour les personnes sous médication, contre seulement 2,6 % pour celles sous chimiothérapie (docetaxel). De plus, 8 % des personnes ayant reçu une immunothérapie n’avaient pas vu la maladie progresser. Des données cliniques de très grande importance alors que peu d'options de traitement existent, à l'heure actuelle, pour les malades souffrant de ce type de cancer.
Commercialisé sous le nom Opdivo, cet antinéoplasique a obtenu son autorisation de mise sur le marché (AMM) en juin 2015 en France. Administré en intraveineuse, il est réservé au secteur hospitalier et doit être obligatoirement prescrit par des spécialistes en oncologie ou en cancérologie.
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