La fréquence d’une insuffisance analgésique lors d’une césarienne est estimée entre 5 et 10 %. Elle peut être à l’origine de souffrances physiques et psychiques importantes. « C’est un sujet grave pour lequel il faut trouver des solutions », a rappelé le Pr Israël Nisand (Strasbourg, président du CNGOF). La survenue d’une douleur au cours de la césarienne impose une prise en charge adaptée à cours, moyen voire à long terme, en particulier en présence d’un état de stress post-traumatique.
C’est dans ce contexte qu’un groupe de travail pluridisciplinaire a été mis en place sous l’égide du Club d’anesthésie-réanimation en obstétrique (CARO), présidé par la Pr Hawa Keita-Meyer (Paris) et du CNGOF en collaboration avec plusieurs autres sociétés savantes ainsi que des groupes de patientes (Ciane, Césarine). Ce groupe de travail mobilisé depuis plus d’un an a établi des préconisations en cours de validation et qui seront prochainement disponibles. Ces préconisations s’articulent autour de l’information des femmes dès la consultation d’anesthésie, de la gestion de l’échec de l’anesthésie, des approches médicamenteuses et non médicamenteuses, de l’optimisation organisationnelle et de l’identification et du suivi d’un état de stress post-traumatique.
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