DIALOGUER, dénicher l’itinéraire idoine, l’hôtel ou le restaurant bon marché, lire ses mails, téléphoner, alerter sur les pièges de la route, permettre aux enfants de regarder des DVD, profiter du toit panoramique pour admirer le ciel et les étoiles, se garer dans un mouchoir de poche en laissant agir les capteurs et la caméra de recul, profiter de la vision 360 degrés vue d’oiseau et des bienfaits du détecteur d’angle mort, allonger ses jambes à l’avant comme en classe Affaires à bord d’un Airbus A 380. Le C4 Grand Picasso se positionne clairement comme un monospace haut de gamme. Tout ce dont un père de famille exigeant rêve, il l’offre. Sauf la vision tête haute, curieusement proposée chez Peugeot et pas chez Citroën. Allez savoir pourquoi.
Mais il n’en perd pas pour autant son sens pratique. Ses sièges du deuxième rang coulissent sur 15 cm et basculent pour mieux faciliter l’accès à ceux de la troisième rangée, son hayon s’ouvre automatiquement et ses multiples rangements accueillent toutes sortes d’objets. Si l’on en croit Citroën, le C4 Grand Picasso, c’est l’esprit loft. Un certain art de vivre.
Malheureusement, cette quête du « toujours plus » n’est pas sans conséquences sur les tarifs. En clair, quand on veut le meilleur de la technologie, on explose vite le budget. Une roue de secours galette facturée 120 euros, un lecteur CD 100 euros, le toit panoramique 600 euros, le hayon motorisé 400 euros, la vision 360 degrés vue d’oiseau 400 euros vous propulsent vite dans la zone rouge. S’il est vrai que lorsque l’on aime on ne compte pas, il y a des limites à ne pas dépasser. Et de ce strict point de vue, le Grand C4 Picasso a tendance à pousser le bouchon un peu loin.
Il a certes de l’entregent, un physique avenant, avec ses porte-à-faux raccourcis, ses LED, son plancher abaissé de 2 cm, ses voies avant et arrière élargies et ses 5,7 m2 de vitrage. Il est superbement dessiné, accueillant, pratique, correctement suspendu, guidé par un train avant précis et une direction électrique qui l’est tout autant. En prime, il est exempt de tout reproche en termes de qualité perçue. Si certains éléments de carrosserie sont communs, il se distingue du « petit » C4 Picasso par les ailes, le hayon, la forme toit, la partie frontale et les feux arrière.
Bonne nouvelle, la boîte automatique 6 d’origine japonaise (Aisin), exclusivement associée au HDI 150 ch, est plus réactive que la paresseuse boîte pilotée qui équipe encore les HDI 115 ch. À quand la boîte double embrayage ? Un regret toutefois, le HDI 150 ch, dont Citroën – et bientôt Peugeot – s’enorgueillit, n’est pas d’une discrétion exemplaire à bas régime. Personne n’est parfait.
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