À INGOLSTADT, fief d’Audi, les voyants sont au vert. En l’espace de dix ans, la marque aux quatre anneaux a multiplié ses ventes par deux dans le monde. Le slogan maison, « Le progrès par la technologie », fait recette. Le style ? Un peu moins qu’auparavant, si l’on se fie à certains échos. Le charme serait-il rompu ? En préface à une nouvelle ligne de produits présentée sous forme de concept à Los Angeles, Audi procède à un dépoussiérage de sa gamme, en attendant l’arrivée l’an prochain de l’A4, du roadster TT et du Q7.
Après une première cure en 2006, le TT se paie donc un nouveau lifting. Dessin de planche de bord épuré avec écran facial 12 pouces, lignes saillantes, phares effilés, anneaux sculptés sur le capot et non plus sur la calandre, fessier rebondi, le coupé Audi joue les machos.
Cette virilité ostensiblement affichée n’est que la partie visible de l’iceberg. Encore plus « méchant », le TT (4,177 m) abaisse son centre de gravité de 10 mm et maigrit de 50 kg. Direction électromécanique progressive de série, moteurs 2 l TFSI 230 ch (137 g) ou Quattro S Tronic (149 g), 2 l TDI 184 ch, boîte mécanique (11 g), quel que soit le moteur, on s’amuse comme un petit fou au volant de ce kart de luxe, frère ennemi du Peugeot RCZ R 270 ch.
Quatre modes de conduite
Mais le clou du spectacle, c’est l’A3 e-tron. Audi considère, non sans raisons, que la technologie hybride rechargeable constitue la solution la plus efficace dans la perspective d’un concept de mobilité durable. Passer de l’électrique à l’essence sans stress est un privilège. D’où le choix du « plug in » pour celle qui restera dans l’histoire de la marque comme la première du genre.
L’A3 e-tron offre quatre modes de conduite, dont un mode « hybrid hold » permettant de maintenir en roulant le niveau des batteries au lithium-ion. La recharge s’opère à partir d’une prise classique (3 h 45) ou d’une « wall box » nomade (2 h 15), fournie sans supplément à l’exception du support plastique. Une fois ouverte, la trappe dissimulée derrière les anneaux et la prise branchée (un jeu d’enfant), la charge peut commencer. Grâce à une application gratuite, il est même possible de la contrôler à distance et d’en programmer le début. On fait tout avec un smartphone, y compris… téléphoner !
Dans tous les cas de figure, le démarrage s’effectue en électrique. Sans trop solliciter la cavalerie, on peut ainsi rouler 50 km (vitesse maxi 130 km/h), 940 km en pompant sur les deux sources d’énergie. En cumulant la puissance du moteur 1,4 l TFSI et de l’électrique, on obtient 204 ch, soit 20 ch de plus que sur un 2 l TDI 184 ch, pourtant moins lourd de 200 kg. Paisible en ville, tonique sur route, il y a du Dr Jekyll et du M. Hyde dans cette A3 e-tron (1,5 l, 35 g), équipée d’une boîte S Tronic 6.
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