LES OFFICINES doivent pouvoir communiquer plus librement, estiment depuis longtemps de nombreux groupements. L’Ordre des pharmaciens ne s’oppose plus formellement à cette évolution, mais veut lui donner un cadre. Faisant suite à une première réunion, à l’automne, une nouvelle rencontre s’est tenue sur ce sujet mercredi dernier, dans les locaux de l’Ordre. Objectif : constituer un groupe de travail chargé de réfléchir aux possibles évolutions dans la communication des officinaux. Parmi les participants, une demi-douzaine de représentants de groupements (adhérents ou non au Collectif national des groupements de pharmaciens) se sont portés volontaires pour plancher sur le sujet. Jean Charles Tellier, président de la section A de l’Ordre, explique au « Quotidien » qu’il n’a pas donné de feuille de route à ses interlocuteurs. « C’est ouvert. Nous verrons si les propositions seront compatibles avec le code de la santé publique. Je ne garantis pas qu’elles seront finalement acceptées », indique t-il. Un cadre est tout de même fixé. La réflexion doit porter sur la promotion des nouveaux services que les pharmaciens vont offrir dans le cadre de la loi HPST. Il s’agit notamment des actes de dépistage. « C’est le plus petit dénominateur commun entre les groupements qui veulent communiquer sur tout et ceux qui communiquent à peine. Un équilibre va se trouver entre ces deux extrêmes », souligne Jean-Charles Tellier.
La volonté ordinale est qu’il en sorte un modèle pour toutes les pharmacies françaises, qu’elles soient ou non groupées. Ces dernières auront aussi leurs représentants dans ce projet. Les syndicats patronaux sont associés à la réflexion, qui ne doit pas non plus faire l’impasse sur la consultation des associations de patients et de consommateurs. Côté calendrier, l’Ordre indique que les délais ne sont pas fixés précisément. Jean-Charles Tellier confirme qu’un document sera diffusé en mai pour rappeler ce qu’il est possible de faire à l’heure actuelle en terme de communication. La balle est donc dans le camp des groupements, qui ont fixé un point d’étape à la fin du mois de mai, avant une nouvelle réunion en juin. S’agissant des procédures en cours à l’encontre des campagnes de publicité de Giphar, PHR et Plus Pharmacie, il est précisé qu’elles suivent leur cours et qu’elles doivent être déconnectées de la réflexion plus générale qui s’engage.
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