AU PARADIS des ingénieurs où il a pris place pour l’éternité, Alec Issigonis doit jubiler. En 1959, il n’imaginait pas qu’un demi-siècle plus tard, sa Mini chérie continuerait de faire chavirer les cœurs. C’est bien sa seule erreur. Car pour le reste, il avait vu juste. Certes, la Mini a grandi et mûri. Mais elle demeure fidèle à l’idéal stylistique de son génial créateur. Et si, bien qu’assemblée à Oxford, elle ne bat plus pavillon britannique, elle porte beau sous la bannière BMW.
La troisième génération s’inscrit dans une logique de continuité en matière de style. Elle est cependant devenue plus mature, plus accueillante, plus masculine. En termes de dimensions, cette évolution se traduit par 98 mm de plus en longueur (3,821 m), 28 mm supplémentaires pour l’empattement (2,495 m), 44 mm pour la largeur (1,727 m), 7 mm pour la hauteur (1,414 m), 58 et 12 mm pour les porte-à-faux avant et arrière. Le tout au bénéfice des passagers.
Le gros reproche fait à la précédente Mini concernait sa suspension raide comme un bout de bois. L’adoption d’une plateforme inédite, prochainement reprise par le monospace BMW Active Tourer, a permis de rectifier le tir.
En sus, la Mini adopte de nouveaux moteurs trois cylindres essence ou diesel, souples, performants et, à l’exception de la Cooper S 192 ch, exemptés de malus. Direction ferme, boîte précise et correctement étagée, couple disponible assez tôt, bruit agréable (rare sur un trois cylindres), stop/start, on se fait plaisir au volant. En ville, évidemment, mais aussi sur route.
Sur le plan de la qualité perçue, la Mini progresse dans les mêmes proportions. On en veut pour preuve la présence de plastiques moussés et l’implantation d’une planche de bord cossue sertie d’un gros cadran central à anneau sensitif à LED, dont les couleurs varient en fonction du profil de conduite.
Homologuée en quatre places, dotée d’une banquette rabattable 1/3-2/3 et non plus 50/50 ouvrant sur un coffre à double plancher, la Mini s’est aussi ouverte aux nouvelles technologies en déclinant des équipements d’agrément ou de sécurité (série ou option), comme l’affichage tête haute ou le capot actif destiné à amortir un choc éventuel avec un piéton.
En septembre, une version One trois cylindres essence 75 ch viendra compléter une gamme déjà riche. La saga Mini perdure. Pour la plus grande joie de ses soupirants.
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