En l’absence de lésions cutanées, le prurit doit, dans la grande majorité des cas, être considéré comme le signe d’une maladie interne, c’est-à-dire extra-cutanée. Ce type de prurit, dit sine materia, ne relève quasiment jamais d’une réaction allergique, contrairement à bon nombre d’idées reçues à ce sujet.
Un prurit persistant au-delà de trois semaines doit être sérieusement pris en considération.
L’efficacité d’un traitement symptomatique sur le prurit ne doit pas le faire forcément considérer comme étant de nature bénigne.
Les étiologies sont de nature hématologique, parasitaire, métabolique, endocrinienne, médicamenteuses :
- Insuffisance rénale
- Cholestase
- Hypercalcémie-Hyperparathyroïdie
- Toxocarose ou autre parasitose (anguilluloses…)
- Hyperthyroïdie
- Hypothyroïdie
- Diabète sucré
- Polyglobulie
- Leucémie lymphoïde chronique
- Myélome
- Maladie de Waldenström
- Syndrome hyperéosinophilique
- Maladie de Hodgkin
- Lymphome cutané T
- Néoplasie
- Carence martiale
- Sida
- Cause médicamenteuse
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