Les laboratoires Roche, Pierre Fabre et Expanscience ont été assignés en justice par les parents d’Alexandre, un adolescent qui s’est donné la mort en juillet 2007. Les parents estiment que son suicide est lié à la prise de deux génériques du médicament Roaccutane, Curacné et Procuta, à base d’isotrétinoïne pendant sept mois. L’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (AFSSAPS) rappelle que des troubles psychiatriques ont été relevés dès 1989 chez des patients sous traitement, mais le lien de causalité entre la prise d’isotrétinoïne et la survenue de troubles dépressifs et de pulsions suicidaires n’a pas été formellement établi : « L’adolescence est une période où les troubles dépressifs se développent fréquemment. Il est difficile de faire la part entre ce qui est lié au traitement et ce qui ne l’est pas. » Une enquête a été lancée en novembre 2010 sur le sujet, dont les conclusions seront connues fin 2011. Pour Roche, ce médicament est sûr et efficace, « les risques entraînés par le Roaccutane ne remettent pas en cause la place de cette molécule dans la pharmacopée, le bénéfice-risque étant favorable ». Le laboratoire a néanmoins effectué des provisions pour faire face à de nombreux litiges, notamment aux États-Unis. Roche demande à être mis hors de cause, Alexandre n’ayant pas pris de Roaccutane mais deux de ses génériques. Décision le 29 avril.
Suicide et isotrétinoïne : trois laboratoires assignés en justice
Publié le 11/03/2011
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Quotipharm.com, le 11/03/2011
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Source : lequotidiendupharmacien.fr
Insolite
Épiler ou pas ?
La Pharmacie du Marché
Un comportement suspect
La Pharmacie du Marché
Le temps de la solidarité
Insolite
Rouge à lèvres d'occasion