Un Yeti en costume de ville et un Yeti Outdoor en jogging ! Skoda fait d’une pierre deux coups. Le premier hérite de feux arrière à LED (version Elegance), le second d’une calandre spécifique, de boucliers et de bas de caisse noirs avec en prime un angle d’attaque, de deux degrés supérieurs pour affronter les éléments déchaînés. À ces ajustements s’ajoutent de nouvelles palettes de tissus et coloris, des inserts décoratifs, un volant et un levier de vitesses redessinés. La version 4X4 bénéficie en outre du système Haldex électronique de cinquième génération. Comme souvent, l’électronique vient au secours du conducteur, notamment dans les descentes à forte déclivité, supérieures à 20 %. Dans ce cas, l’assistant Off Road intervient sur la vitesse (à moins de 20 km/h) et sur les freins, excluant ainsi toute intervention humaine.
Berline surélevée ou SUV, le Yeti (4 222 m) est éclectique. En fonction des versions, il est proposé avec l’Optical Park Assist, un dispositif composé de capteurs et d’une caméra ou avec la dernière génération d’assistance au parking, qui permet de se garer automatiquement dans une zone de stationnement réduite (30 cm à l’avant et à l’arrière).
Un hayon qui change tout
Commercialisée lors du dernier Mondial de l’automobile, la Rapid a désormais une petite sœur, la Space Back, dotée d’un hayon. Voilà qui change tout. Skoda espère attirer les jeunes couples avec enfants en quête d’un véhicule spacieux, bien équipé, à prix modéré. La Space Back répond pile poil à ces critères.
Face avant, planche de bord, moteurs et boîtes, sont communs aux deux versions. Avec le toit panoramique (option 770 euros), la Space Back se montre sous un jour plus favorable. Alternative à l’Octavia, plus spacieuse mais nettement plus chère, elle s’insère dans la gamme entre la Fabia et l’Octavia.
La partie frontale et la planche de bord sont communes aux deux modèles. La diminution du porte-à-faux arrière (18 cm) n’obère pas franchement le volume du coffre (384 à 1 349 l avec roue de secours) pas plus qu’il n’affecte l’espace aux jambes à l’arrière puisque l’empattement d’origine est conservé.
Au chapitre équipements, la version de base propose la fermeture centralisée à distance, la climatisation manuelle, l’ordinateur de bord, la radio CD MP3, les vitres avant électriques, le volant réglable en hauteur et profondeur, une vraie roue de secours ainsi qu’une banquette fractionnable 60/40. Le régulateur de vitesse n’est hélas proposé qu’à partir du niveau deux (Ambition).
Aux échelons supérieurs, le menu est bien sûr plus roboratif. Il inclut les jantes aluminium, un accoudoir central avant, l’interface USB, les prises auxiliaires, le volant cuir multifonctions, les radars de stationnement arrière, la climatisation automatique, les antibrouillard « corner lights » et quatre vitres électriques. Options et packs permettent d’améliorer d’ordinaire.
Au volant, la Space Back se montre bonne fille. Le contraire eut été étonnant, vu les liens qui unissent Skoda à Volkswagen. À signaler que toutes les versions sont labellisées « Green Tec », avec le start/stop, la récupération d’énergie et les pneus à faible résistance au roulement.
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