En bout de chaînes, les pharmaciens sont trop souvent pénalisés par des erreurs, des incohérences ou encore des approximations relevant des prescripteurs. « Il s'agit de non-respects de règles de prescription qui impactent directement la dispensation du médicament. Que faire par exemple lorsqu'un patient arrive au comptoir pour obtenir un médicament qui, faute de rendez-vous dans les délais, n'a pu être renouvelé par le spécialiste, seul à pouvoir le renouveler ? », expose Gilles Bonnefond. Les pharmaciens sont trop souvent placés face à ces dilemmes : assurer la continuité des soins tout en évitant de se mettre dans l'illégalité.
Pour mettre un terme à ces dysfonctionnements, sources de contentieux administratifs pour les titulaires, l'USPO souhaite ouvrir un chantier « de simplification des règles de prescription », associant les syndicats de médecin, la Direction générale de la Santé (DGS), la Direction générale de l'offre de soins (DGOS) ainsi que les Ordres professionnels. « L'objectif sera de remettre à plat toutes les règles de prescription et d'introduire davantage de cohérence, quitte à limiter le nombre de ces règles pourvu qu'elles soient respectées », déclare Gilles Bonnefond. À l'heure où la notion de « temps médical » est sur les devants de la scène, le pharmacien ne doit plus être considéré que comme simple « facturateur » mais aussi comme un professionnel de santé, « dispensateur du médicament ».
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