À l’occasion d’un cas réel vécu dans son officine, Martial Fraysse (Président du Conseil régional d’Île-de-France de l’Ordre des pharmaciens) a évoqué une ordonnance d’exception prescrivant une injection d’Humira 40 mg tous les 15 jours à un patient connu pour être traité (par anti-inflammatoire non stéroïdien) depuis des années pour une spondylarthrite ankylosante. Or, ce schéma posologique émanant d’un service de gastro-entérologie ne correspondait pas une initiation de traitement dans le domaine gastroentérologique.
De fait, lors d’un entretien, le patient a indiqué qu’il souffrait également d’une maladie de Crohn, ce que son pharmacien ignorait totalement jusque-là, et que cette prescription reposait sur un arbitrage du gastro-entérologue face à des périodes de crises très douloureuses de la spondylarthrite ankylosante !
Une analyse rigoureuse de l’ordonnance permet ainsi de se poser les bonnes questions, d’aller plus loin et de prendre des décisions à haute valeur ajoutée. Dans le cas présent, il a été important de vérifier que le patient était à jour de ses vaccinations (notamment pneumocoque et grippe) et d’être vigilant quant aux éventuels effets indésirables.
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