En l’espace de dix ans, le créneau des compactes a doublé dans le monde. En tête de gondole, l’emblématique Golf, et parmi la quarantaine de belligérantes officiellement recensées, la Peugeot 308, l’Opel Astra, la Seat Leon, la Ford Focus, la Kia Ceed et, désormais, la Mégane.
La Mégane arpente le pavé depuis 1995. Vingt ans et 6,6 millions d’exemplaires plus tard, elle ramène sa science. Tenue plus sexy, intérieur soigné, boîte double embrayage, châssis 4 Control, jamais elle n’a montré un visage aussi épanoui. Ne font défaut que les quatre roues motrices, qui restent l’apanage de la Golf. En échange, elle propose, en exclusivité sur le segment, les quatre roues directrices, dont la GT 205 ch, boîte double embrayage 7 rapports, fait ses choux gras. D’un point de vue purement stylistique, Laurens Van den Acker a su lui donner une âme. Allongée de 6 cm (soit 4,359 m), abaissée de 2,5 cm, parfaitement posée sur ses « jambes », agressive juste ce qu’il faut, la Mégane envoie un message fort.
En attendant l’arrivée de la RS, planifiée pour 2017, l’opus 4 assurera la transition. 2017 verra également le lancement d’une déclinaison hybride, précédée, à la fin de 2016, d’un break (Estate). Un coupé ? Peut-être. Mais point de coupé-cabriolet, la mode est passée.
Identifiable à sa calandre spécifique, à sa double sortie d’échappement, la GT bleu de France résume à elle seule l’ambition et le savoir-faire de Renault. Son châssis à quatre roues directrices, emprunté à l’Espace et à la Talisman, est une merveille de précision. Une touche installée à proximité du levier de vitesse permet d’accéder directement au mode sport. En prime, le conducteur peut s’offrir le luxe de dégringoler quatre vitesses d’un coup en exerçant une pression sur la palette gauche située derrière le volant, avant de repartir sur le bon rapport.
Sièges enveloppants, surpiqûres, chromes, vision tête haute, détecteur d’angle mort, écran tactile couleur vertical 8,7 pouces, éclairage full LED (de série sur la version Intens), signature lumineuse jour-nuit, équipement complet, la Mégane GT hisse la barre à un haut niveau. Ses plus gros défauts, un volume de coffre un peu faiblard, un seuil de chargement trop haut et l’absence d’un plancher plat une fois les sièges arrière rabattus. À part cela, il n’y a rien à jeter !
La dCi 130 ch est assurément moins excitante que la GT, mais elle ravira les dévoreurs d’asphalte. À l’étage inférieur, la dCi 110 ch constitue le juste milieu. Bref, la Mégane est une élève à la fois brillante et studieuse. Son avenir semble tout tracé.
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