Oui, seul un taux suffisamment élevé de couverture vaccinale dans la population (95 % pour la rougeole) peut quasiment empêcher la circulation d’un agent infectieux et donc le risque de contamination pour les personnes non-vaccinées.
Oui, la vaccination peut (outre le cas emblématique, mais très spécifique de la variole qui a été déclarée en 1978 disparue de la surface de la Terre) entraîner la quasi-disparition d’une maladie infectieuse, ainsi qu’il en est en France de la diphtérie et de la poliomyélite.
Il ne faut pas confondre les « événements secondaires » (survenant dans les minutes, heures, jours, semaines ou mois après une vaccination) – qui peuvent être liés au vaccin ou ne survenir que par simple coïncidence sans lien de cause à effet – et les « événements indésirables » directement causés par les vaccins (locaux : douleur, rougeur, chaleur, gonflement ; généraux : fièvre, céphalées). Les accidents allergiques sont possibles mais très rares.
Le lien entre vaccination et maladie auto-immune est essentiellement établi entre la vaccination antigrippale et la survenue d’un syndrome de Guillain-Barré (paralysie ascendante) ; risque existant également (et bien plus important) avec la grippe « naturelle ».
Non, compte tenu de l’état actuel des connaissances, il est inutile de s’inquiéter par la présence d’un adjuvant (le début de leur emploi remonte à 1920) ; par ailleurs nécessaire à l’initiation de la réponse immunitaire et à sa prolongation dans le temps. Aucun lien causal n’a aujourd’hui été formellement établi entre les adjuvants aluminiques et des maladies auto-immunes ou inflammatoires (ex : myofasciite à macrophages), entre la vaccination contre l’hépatite B et la sclérose en plaques, entre la vaccination anti-HPV et les maladies auto-immunes, entre la vaccination contre la rougeole et l’autisme.
Oui, il est indispensable de vacciner les très jeunes enfants en raison des risques majeurs à cet âge auxquelles exposent certaines maladies très contagieuses : coqueluche, diphtérie, rougeole, méningite bactérienne.
Non, il n’existe pas de risque de « surcharge du système immunitaire » des nourrissons par la vaccination : les vaccins combinés ont la même sécurité et efficacité que celles des vaccins monovalents. De plus, le nombre d’antigènes apporté par les vaccins et bien inférieur à celui des molécules antigéniques d’origine microbienne auxquelles les nourrissons sont exposés dès la naissance au niveau de la peau, du tube digestif et de l’arbre respiratoire.
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