UN APPAREIL laissé en veille continue de consommer, souvent plus qu’on ne le pense : de 3 à 20 W pour un téléviseur, de 6 à 15 W pour un magnétoscope, jusqu’à 21 W pour un lecteur CD, etc. Au total, l’accumulation de l’énergie consommée par les différents appareils en veille dans un foyer peut atteindre 300 kWh par an, soit 10 % de la consommation totale ! Il faut donc prendre l’habitude d’éteindre l’ordinateur ou le téléviseur et, bien entendu, de débrancher son chargeur de téléphone portable.
Lorsque les branchements sont difficilement accessibles ou lorsque des appareils ne sont pas équipés d’interrupteur, comme certains disques durs, il suffit de les relier à un bloc multiprise qui est doté, lui, d’un interrupteur. On peut investir dans le HP Monster DPC 800G, une multiprise qui coupe le courant d’un appareil qui est branché et celui des autres appareils qu’il dirige : le téléviseur mais aussi la console de jeux et l’ampli, par exemple. En branchant ses appareils multimédias sur un coupe-veille, on peut faire jusqu’à 1 500 euros d’économie chaque année.
Le progrès a un prix, et pas seulement à l’achat. Avec 228 kWh/an, les téléviseurs LCD consomment 1,6 fois plus que les téléviseurs à tube cathodique, et les téléviseurs plasma, avec 502 kWh/an, sont 3,5 fois plus gourmands ! Tandis que la puissance moyenne des veilles, tous téléviseurs confondus, est de 3,67 W. Le deuxième critère à prendre en considération est la taille de l’écran. Une lucarne de 58 cm consomme 6 fois moins qu’un 132 cm.
Pédale douce sur les vidéoprojecteurs.
Selon une étude Énertech, ce sont pourtant les appareils « à projection d’image » qui battent les records. Passe encore pour les vidéoprojecteurs, qui consomment 153 kWh/an en moyenne mais, avec 590 kWh/an, les rétroprojecteurs consomment encore plus que les téléviseurs plasma. La différence n’étant pas imputable à la puissance appelée, quasiment identique, mais plutôt aux durées d’utilisation et, surtout, encore une fois, aux veilles. Sachez donc en faire un usage modéré, n’oubliez pas d’éteindre l’appareil et tournez-vous vers la projection LED… au risque de perdre une part de luminosité. Les box et décodeurs sont aussi dans le collimateur. Alors que le nombre de ports ADSL activés a doublé depuis 2005, le parc des modems a multiplié par plus de cinq sa consommation électrique. L’absence de fonction basse consommation et le mode veille perpétuelle y sont pour beaucoup : pour une box ADSL, 4 heures en mode actif par jour consomment 16 kWh sur une année mais les 20 heures en veille en absorbent 73. Pour les décodeurs TV associés, les chiffres sont de 15 et 77 kWh par an. Pensez donc aux nouvelles box, moins gourmandes en énergie.
Gloutons de toute façon, les ordinateurs ne consomment pas de la même façon. Si vous êtes accro aux jeux, votre compte est bon : un PC de bureau puissant permettant de jouer engloutit en effet 300 W, un PC de bureau moyenne gamme dédié bureautique absorbe 130 W, mais un ordinateur portable bureautique et jeu se contente de 60 W. Concrètement, sur une base d’utilisation de 6 heures par jour et avec un prix moyen de 0,12 euro du kWh, l’ordinateur pour « gamer », le PC de bureau et le portable coûtent à leurs utilisateurs respectifs 79, 34 et 16 euros. À condition toutefois d’éteindre totalement les appareils le reste du temps, sinon la facture monte à 189, 97 et 51 euros… Attention par ailleurs au piège de l’économiseur d’écran, qui non seulement n’économise rien du tout, mais empêche la machine de se mettre en veille. Une veille toute relative comme on le sait.
Bien choisir son ordinateur ne suffit pas. Il faut veiller à lui apporter une bonne alimentation, gage d’un meilleur rendement. De la même façon, il convient de s’intéresser de près aux périphériques que l’on utilise, en particulier à l’imprimante. Jet d’encre ou laser ? Les tests effectués avec deux appareils de bonne qualité montrent que, sur une heure d’inactivité après avoir été mis en marche, la jet d’encre a consommé 0,3 Wh contre 2,2 Wh pour la laser, et que, après impression d’un rapport de 15 pages composé de textes et de graphiques, la jet d’encre, certes plus lente (101 sec. contre 70 pour la concurrente), a consommé en moyenne 12 W contre 340 pour la laser, soit 28 fois moins. Y’a pas photo, comme on dit !
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