La question des quotas n’a pas fini de semer la discorde, notamment entre grossistes et laboratoires. Le débat sur les ruptures de stock s’est ainsi conclu par un vif échange entre Nathalie Chuun, représentante du LEEM, et Claude Castells, président de la CSRP. « Le contingentement n’est pas une mesure que les laboratoires font par plaisir, soutient Nathalie Chuun. C’est une mesure palliative, faite de manière ponctuelle et locale, car on a constaté des échappements au sein de la chaîne sur certains produits. S’il n’y avait pas eu de contingentement, il y aurait un assèchement total sur certains médicaments. Car il y a une différence de prix entre la France et certains marchés voisins, ce qui incite certains intermédiaires à revendre là-bas. »
« Certains pays n’ont pas de quotas, et pourtant ils ne constatent pas plus de problèmes qu’en France ! », rétorque Claude Castells, agacé. « Je vous propose de supprimer les quotas pendant trois mois et on fait le point au bout de ce délai, pour voir s’il n’y a plus de produits dans les pharmacies ! », lance-t-il en guise de défi.
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