J'ai toujours rêvé d'une maison au bord de l'eau. J'imagine un paysage champêtre et ensoleillé aussi réjouissant qu'une toile impressionniste. Au lieu de quoi ,je vis dans un appartement situé au dernier étage qui surplombe un vallonnement artificiel créé par les architectes et dont j'ai toujours craint que, à la faveur des inondations, il se remplisse d'eau. Ces jours-ci, j'ai passé mon temps à évaluer la distance qui sépare mon logement de la Seine, située à une douzaine de kilomètres. Pour transformer mon rêve en cauchemar, elle aurait fort à faire, franchir quelques collines, ou les contourner, et emporter sur son passage beaucoup de l'affection qu'elle m'inspire. Si bien qu'avoir les pieds au sec est encore, en ces temps de changement climatique, une sorte de bénédiction. Je pense beaucoup à mon voisin du rez-de-chaussée qui a choisi un logement avec jardin et doit remercier le ciel tous les jours de ne pas avoir noyé le trou au fond duquel il vit. De temps en temps, des jardiniers viennent planter des tulipes devant l'entrée principale, indifférents à la météo, comme s'ils accomplissaient une mission sacrée que rien, pas même cette mousson occidentale, ne saurait contrarier.
Humeur
Que d'eau !
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Publié le 01/02/2018
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Richard Liscia
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3407
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