Exit l’analyse psychosociologique plus ou moins empirique. S’il ne s’agit pas de profilage discriminant, cette qualification des données de l'officine par l'IA permet d’identifier si l’officine et son titulaire correspondent au groupement. « Ce data mining* du point de vente et de son titulaire permet en fonction des data CRM de savoir si le pharmacien a plus ou moins une appétence forte pour la santé et les services, les nouvelles missions, ADN de notre groupement », explique Jean-Christophe Lauzeral, directeur opérationnel de Giropharm. Ce degré d’affinité sera bien entendu complété par des entretiens. Mais la démarche préalable du data mining permet d’anticiper et de rediriger des titulaires plus centrés sur le discount et la rétrocession, par exemple, et qui ne se seraient pas bien acclimatés dans le groupement.
L’IA est également indirectement un vecteur de valorisation de l’officine par la qualité et la quantité des data qu’elle requiert. Ainsi, prédit Pierre-Alexandre Mourret, directeur général de Pharmavie, « dans cinq ou dix ans, un fichier client conséquent et qualitatif, constituera un facteur concurrentiel de taille, dont tiendront compte les groupements pour recruter leurs adhérents. Elle va permettre aux groupements de se challenger entre eux. Sans compter qu’une data quantitative et qualifiée permettra de valoriser le fonds de commerce et d’augmenter de dix points la valeur d’une officine ».
Insolite
Épiler ou pas ?
La Pharmacie du Marché
Un comportement suspect
La Pharmacie du Marché
Le temps de la solidarité
Insolite
Rouge à lèvres d'occasion