- Une directive européenne sur l’eau de 2001 demandait aux États membres de supprimer la présence d’une quarantaine de molécules dans l’eau à l’horizon 2015, ou du moins de l’abaisser au niveau de la limite de qualité environnementale fixée. Cette directive n’ayant été transposée en droit français qu’en 2006, la France est très en retard. Quinze nouvelles molécules prioritaires (diclofénac, éthylestradiol, estradiol…) devraient êtes ajoutées à cette liste. La proposition devrait être examinée au Parlement en novembre 2012.
- Des propositions issues du projet KNAPPE 2006-2008 du LERES, qui avait dressé un état des lieux des connaissances actuelles sur l’impact des médicaments dans l’environnement, sont remontées au niveau européen. « Nous avions indiqué que recourir à de nouveaux procédés, plus coûteux, dans les stations de potabilisation des eaux usées n’était pas nécessaire et qu’il valait mieux améliorer les systèmes existants, par exemple en allongeant le temps de traitement. Mais ces propositions ne sont pas forcément suivies », regrette Benoît Roig.
- Le projet européen PHARMAS en cours, piloté également par Benoît Roig, cible les antibiotiques et les anticancéreux, des molécules hautement sensibles puisqu’elles visent à détruire du vivant. À l’issue de ce travail, en 2014, des données scientifiques sur leur toxicité à long terme et sur celle des mélanges de molécules - deux préoccupations plus pertinentes que la toxicité à court terme d’une substance donnée -, des propositions seront formulées. Il faudra s’assurer, entre autres, que les procédés utilisés dans les stations de potabilisation pour éliminer ces substances ne génèrent pas in fine plus de composés toxiques, comme ce fut le cas pour les pesticides.
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