Une vingtaine de patients ayant déjà utilisé du Diclofénac pour leurs maux de dos, mais n’en souffrant pas au moment de l’étude, ont été invités à lire en détail les notices de ce médicament. Les trois quarts d’entre eux, affolés par les effets secondaires annoncés, ont pris ensuite la décision… de ne plus en acheter.
Un groupe témoin du même nombre de patients, ayant eu aussi souffert du dos dans le passé, a été invité à lire, lui, de « fausses » notices beaucoup plus neutres, et rédigées dans des caractères beaucoup plus petits : on n’a pas observé chez eux le même phénomène de rejet que chez les patients ayant reçu la « vraie » notice.
Anxiogène
Par ailleurs, les auteurs de l’étude ont demandé aux patients ayant lu les notices de leur en résumer les points principaux. Ils ont été deux fois plus nombreux à se souvenir de la vingtaine d’effets indésirables annoncés, que des 8 principaux effets bénéfiques du médicament cités par les notices.
Pour les auteurs de l’étude, les notices devraient être rédigées d’une manière moins anxiogène mais, surtout, la prescription et la délivrance de ce type d’antalgiques devrait être accompagnée d’un véritable conseil dispensé par le médecin ou le pharmacien.
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