Transparence : voilà le nouveau mot d’ordre censé redonner confiance après la crise provoquée par l’affaire du Mediator. L’intention est louable. Comment les patients ne seraient-ils pas inquiets alors qu’il ne se passe pas un jour sans qu’un nouveau médicament ne soit remis en cause ? Comment les prescripteurs et les dispensateurs, en première ligne, ne seraient-ils pas désorientés face à ce flot d’informations contradictoires et souvent mal interprétées qui se déverse depuis plusieurs semaines dans tous les médias ? L’hystérie collective à laquelle on assiste, où l’irrationnel le dispute au sensationnel, veut que tous les médicaments soient dangereux et les laboratoires des assassins.
Rétablir la confiance, donc, tel est l’objectif que s’est fixé le ministre de la Santé, Xavier Bertrand. La publication de la liste des médicaments sous surveillance (voir notre précédente édition) est la première étape vers la transparence annoncée. Mais elle a été perçue par les professionnels de santé, une fois de plus court-circuités, comme une opération de communication menée à leur insu. En outre, mélangeant plusieurs catégories de médicaments, cette liste, de lecture difficile, loin d’apporter la clarification nécessaire, sème un peu plus la confusion. Beaucoup de chemin reste à faire pour que transparence rime vraiment avec confiance.
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