Les Français ne font pas vraiment de distinction entre les prestataires de santé à domicile et les différents professionnels de santé qui interviennent chez les patients. Selon un sondage Ifop réalisé pour la Fédération des prestataires de santé à domicile (PSAD), une large majorité des sondés (+ de 80 %) assimilent en effet les prestataires à de véritables professionnels de santé (infirmiers, équipes hospitalières ou encore médecins).
Dévoilé à l'occasion de la 2e Journée nationale de la santé à domicile, ce sondage montre néanmoins que les Français qui ont déjà eu recours à un prestataire de santé à domicile ont été satisfaits par leur service. Un taux de satisfaction très élevé (94 %) mais qu'il faut tout de même nuancer au vu des confusions possibles entre ces derniers et les autres professionnels amenés à se rendre au domicile des patients. Preuve que leur statut reste flou, un quart des personnes interrogées affirme avoir eu accès à un prestataire de santé à domicile par eux-mêmes, alors que leur recours est bien sûr soumis à une prescription médicale. C'est, dans la majeure partie des cas, un médecin hospitalier qui oriente le patient vers un prestataire, le pharmacien n'étant à l'origine de ce conseil que dans 7 % des cas.
Encore et toujours des baisses tarifaires
En marge de la présentation du sondage, le président de la Fédération des PSAD, Charles-Henri des Villettes, a de nouveau fustigé les baisses tarifaires imposées au secteur qu'il représente dans le cadre du PLFSS 2 020. « Chaque année, la même histoire se répète. On nous promet un changement de méthode et on se borne finalement à imposer des baisses tarifaires. Il serait grand temps de privilégier d'autres mécanismes, comme un paiement à la performance ou la pertinence des soins, préconise-t-il. Nous donnons tout de même une chance à la négociation conventionnelle mais en cas d'échec nous nous mobiliserons à nouveau. » Les prestataires de santé à domicile attendent en tout cas beaucoup de la mission menée par l'Inspection générale des affaires sociales (IGAS) dont les résultats seront transmis à la ministre de la Santé début 2020. « Nous sommes toujours en faveur de la création d'un statut d''"acteur de santé", rappelle le président de la Fédération des PSAD. Selon les conclusions de l'IGAS, certaines barrières réglementaires seront peut-être levées, ce qui nous permettrait de mieux nous positionner et de mieux collaborer avec les professionnels de santé. »
Insolite
Épiler ou pas ?
La Pharmacie du Marché
Un comportement suspect
La Pharmacie du Marché
Le temps de la solidarité
Insolite
Rouge à lèvres d'occasion