Tout juste achevé, 2019 ne restera pas un très bon souvenir pour de nombreux pharmaciens. Selon une enquête mise en ligne sur le site du « Quotidien », et auquel ont répondu plus de 300 lecteurs, 64 % des officinaux interrogés estiment que l'année écoulée « n'a pas été bonne » pour l'officine.
À l'heure de faire le bilan, certains ne cachent pas leur amertume. Commentant le sondage, des internautes comme Pascal estiment que la situation continue globalement à se dégrader. « Nous sommes passés du " travailler plus pour gagner autant " au " travailler plus pour gagner moins ", tout en sachant que nous ne connaîtrons jamais le " travailler moins pour gagner plus ", et ce quelles que soient les " évolutions " futures ». Derrière le comptoir, on reproche notamment à la sphère politique de ne pas avoir su s'adapter aux transformations que connaît notre société depuis plusieurs années. « Notre monde a changé très vite et nos gestionnaires que sont les élus ne l'ont pas anticipé », regrette ainsi Bruno B., qui déplore notamment le fait que « le superficiel prime aujourd'hui sur le fond ».
Autre motif de courroux pour les officinaux, les conflits entre syndicats et leur capacité à défendre la profession face aux difficultés qu'elle rencontre. « Il serait temps que les syndicats se mettent d'accord pour définir ce qui est inacceptable. Ils acceptent des mesures pénalisantes en prétextant qu'ils ont évité le pire. Il faut les virer, ras-le-bol de cette incompétence… », juge sévèrement Philippe P., qui n'hésite pas à « les inonder de mails de mécontentement ». Des critiques partagées par l'un de ses confrères, Gérard M., qui appelle par ailleurs les syndicats à « intervenir davantage auprès des médias afin d’expliquer notre situation et prendre la population à témoin ».
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