JE ME PERMETS juste de réagir sur le projet des filiales (N.D.L.R., notre article du 12 novembre 2013). L’idée est bonne, je n’en doute pas. Seulement la volonté des groupements n’est pas là avant tout pour le patient, comme on veut nous le faire croire, mais bien avant tout pour enrichir les pharmaciens déjà existants. Trouvez-moi une seule SEL actuellement où le jeune diplômé n’est pas simplement un « super-adjoint ». Tout ce qu’on nous raconte sur les SEL, les filiales, etc., n’est avant tout que du business destiné aux pharmaciens qui ne voient plus leur structure augmenter et qui, dès lors, préfèrent profiter de jeunes novices pour s’enrichir sur leur dos. Il suffit juste de voir le tollé que la réforme sur la répartition des droits décisionnels dans les SEL a provoqué. Je trouve tout à fait normal que si on détient 49,9 % des parts on n’ait que 49,9 % des parts décisionnelles. Soit, comme certains le vantent, on est là pour aider un jeune, soit on est là pour exploiter un jeune. Je ne vois pas en quoi la nouvelle répartition des pouvoirs de décision dans les SEL pouvait empêcher l’aide à l’installation.
Mais, comme d’habitude, ce sont toujours les pharmaciens qui ont payé leur officine, qui ne sont pas loin d’être rentiers, qui décident pour l’ensemble d’une profession. Les groupements, dans leur grande majorité, ne sont pas mieux.
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