En 2014, 152 agressions ont été signalées à l’Observatoire des agressions mis en place par le Conseil national de l’Ordre des pharmaciens (CNOP). Un an auparavant, la profession avait fait l’objet de 161 exactions (agressions verbales, physiques, menaces et vols à main armée).
Toujours en tête, les agressions verbales augmentent significativement de 20 % et constituent désormais 69 % des faits rapportés par les titulaires (44 % en 2013). Le CNOP y voit une manifestation « des tensions économiques et sociales en France qui se répercutent sur les pharmaciens d’officine ». Mais si le contenu de la caisse représente toujours avec 58 cas l’objectif majeur des faits perpétrés contre les pharmaciens, il tend à décroître pour ne plus être à la source que de 39 % des agressions contre 51 % en 2013.
En revanche, les autres motifs d’agression (hors stupéfiants) augmentent de 19 % à 31 %. Plus d’incivilités verbales au comptoir donc, mais en revanche moins de vols à mains armées, puisque ceux-ci ont reculé de 41 %. La gravité semble également diminuer, seulement 2 hospitalisations contre 4 en 2013 étant à déplorer.
Pour autant, le taux de victimisation, c’est-à-dire le ratio de signalements rapportés au nombre d’officines, est passé de 0,49 en 2010 à 0,68 l’année dernière. Le CNOP regrette cependant que le taux de pharmaciens ayant porté plainte à l’issue d’une déclaration à l’Ordre dépasse à peine la moitié.
À noter que les déclarations émanent le plus de titulaires installés dans des villes de moins de 30 000 habitants et dans des officines de quartiers. De même, les déclarations les plus nombreuses émanent d’Île de France, du Centre et de Lorraine, avec une hausse de 10 points pour cette dernière.
Insolite
Épiler ou pas ?
La Pharmacie du Marché
Un comportement suspect
La Pharmacie du Marché
Le temps de la solidarité
Insolite
Rouge à lèvres d'occasion