Pour Pierre Millet Lacombe (59 ans), être élu maire est une manière supplémentaire d’être au service des autres. Titulaire d’une officine rurale à Ladignac-le-Long, un bourg de 1 159 âmes, dans le Parc naturel du Limousin-Périgord, à 30 km au sud de Limoges, il développe une spécialité de produits vétérinaires.
Entré en politique il y a six ans, il est actuellement conseiller municipal et caresse l’espoir d’être élu maire aux prochaines élections, sur une liste sans étiquette, face à celle de la maire sortante. Son programme est basé sur le concept du « budget participatif », déjà pratiqué dans de grandes communes françaises, mais qui ferait de son village une curiosité puisqu’il serait le premier de moins de 2 000 habitants à l’appliquer.
« Un maire ne peut plus décider seul pour sa commune, c’est nocif pour ses habitants, indique Pierre Millet Lacombe. Il faut que ces derniers s’engagent davantage dans sa gestion, avec des référendums sur les points importants, des consultations, des discussions. C’est une implication citoyenne. »
Côté pharmacie, rien ne changera s’il est élu. Déjà rodé par son poste de conseiller municipal à œuvrer sur les deux tableaux, il sait pouvoir compter sur son adjointe en cas de pression, comme il espère d’ailleurs pouvoir déléguer en partie à sa future équipe municipale quelques-unes de ses activités électives. « Dans un cas comme dans l’autre, il faut savoir s’entourer, ajoute-t-il, avec des compétences et des passions partagées. »
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