Les grossistes-répartiteurs risquent de ne plus pouvoir assurer leurs livraisons à partir de ce week-end si la situation de blocage et de pénurie de carburant se poursuit. « À ce stade, on y arrive tant bien que mal, avec des difficultés, mais on y arrive, a indiqué Emmanuel Déchin, secrétaire général de la Chambre syndicale de la répartition pharmaceutique (CSRP), à l’AFP, mais il faudrait que ça soit vite rétabli, car je crains qu’on ait du mal à passer le week-end. » Le risque de ruptures dans l’approvisionnement en médicaments se profile donc. Les grossistes-répartiteurs se trouvent actuellement face à deux types de problèmes : des problèmes de ravitaillement en essence, d’une part, et des problèmes dus aux blocages d’un certain nombre d’axes dans certaines villes, qui empêchent les livreurs de circuler ou de se ravitailler en essence. D’autre part, certains laboratoires ont prévenu en début de semaine qu’ils ne pourraient pas livrer les grossistes à partir d’aujourd’hui ou de vendredi, car leurs transporteurs n’étaient plus en mesure de le faire. La CSRP regrette par ailleurs les difficultés éprouvées par ses adhérents pour se faire identifier comme professionnels de santé au niveau des préfectures. Les grossistes-répartiteurs présents en métropole distribuent chaque jour 6,5 millions de boîtes de médicamentsaux 22 000 officines, à partir de 183 centres répartis sur le territoire.
Pénurie de carburant : risque de ruptures chez les grossistes
Publié le 21/10/2010
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Quotipharm.com, le 21/10/2010
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Source : lequotidiendupharmacien.fr
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