Après avoir conclu avec succès, en avril dernier, une expérimentation de trois mois avec le groupe Malakoff Médéric portant sur l’évaluation des risques cardiovasculaires dans le Nord, Giphar reconduit cette coopération à plus grande échelle et s’attache un deuxième partenaire, le groupe Klesia.
Cette deuxième expérimentation portera sur trois départements de la région ouest, et cette fois sur 120 000 assurés, soit près de dix fois plus que précédemment. Les pharmaciens seront désormais rémunérés 25 euros, contre 18 euros pour les entretiens Malakoff Médéric. « Nous avons tiré des enseignements de l’expérience précédente et conclu que le temps passé par les pharmaciens devait être mieux valorisé. Nous partons sur une base d’un euro par minute », expose Philippe Becht, président du directoire du groupe Giphar.
Cette expérimentation avait eu, selon lui, pour autre mérite de prouver pour la première fois que les pharmaciens jouent un rôle actif dans la prévention des risques. En effet, au cours des 158 entretiens réalisés dans 51 pharmacies du département, un tiers des patients qui ont pu être détectés et orientés étaient des hypertendus qui s'ignoraient. Un taux de retour tout à fait satisfaisant, selon Jean-Baptiste de Coutures, président de Giphar.
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