Selon un avis de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSES), publié aujourd’hui, nombre de téléphones portables mis en service avant 2016 ne respectent pas les normes de débit d’absorption spécifique (DAS) des ondes électromagnétiques.
Chaque fabricant de téléphone portable est tenu d’évaluer l’exposition de l’utilisateur dans des conditions réalistes d’utilisation, c’est-à-dire très près du corps, à moins de 5 mm de distance, comme l’impose la directive européenne, dite « RED », de 2016. La valeur limite réglementaire du débit d’absorption spécifique (DAS) des ondes électromagnétiques radiofréquences est à 2 W/kg, en France, que le téléphone soit placé au niveau de la tête ou du tronc.
Une expertise menée par l’Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSES) fait apparaître que la majeure partie des téléphones mis en service avant 2016 ne se conforment pas à cette réglementation et présentent des valeurs de DAS élevées, parfois même jusqu'à 7 W/kg, quand ils sont portés près du corps. En effet, jusqu’à cette date, la majorité des téléphones étaient conformes pour une utilisation à une distance de 15 mm. Un grand nombre de ces téléphones sont toujours utilisés, constate l’ANSES, qui relève par ailleurs que certains de ces téléphones sont encore mis sur le marché.
L’Agence recommande par conséquent aux utilisateurs de ces téléphones anciens de réduire au minimum les expositions près du corps, une part d’incertitudes subsistant sur les éventuels effets sanitaires à long terme en lien avec les ondes émises par les téléphones. Elle conseille par ailleurs de recourir à des mises à jour des logiciels des téléphones ou à des rappels de produits.
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