HUMEUR

Nostalgie

Publié le 26/04/2012

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Au fond, une élection présidentielle, c’est comme le concours de Miss France : un choix très large, avec seulement deux finalistes et enfin une heureuse élue. Croyez-moi ou non, je regrette les candidats éliminés. Franchement, Cheminade et son couloir thermonucléaire vers la lune (ou vers Mars, je ne sais plus), n’était-ce pas une idée capable de résoudre tous les problèmes nés de la crise ? Et Eva Joly, avec ses lunettes roses, vertes, bleues, c’était d’un chic ! Et Philippe Poutou, ce brave qui nous racontait en riant comment on sequestre un patron ? Et Nathalie Arthaud, certes moins pittoresque qu’Arlette (Laguiller), mais quand même plus jeune ? Et l’autre Nicolas (Dupont-(t)Aignan, ah ! ces liaisons supersnob !), qui se dit victime de tous les complots dont la démocratie est capable sans jamais reprocher aux électeurs de ne pas voter pour lui ? Ils ne nous ont jamais raconté grand-chose et sans eux le destin de la France serait le même, mais, pour le spectacle, pardon, c’est très supérieur au bêtisier.

› RICHARD LISCIA