NICE est mondialement connue par son offre touristique avec 4 millions de touristes, dont la moitié venue de l’étranger. Son aéroport est le 2e de France en trafic. Mais Nice constitue également, avec Sophia-Antipolis, un très important pôle universitaire, complétée par une université inter-âges. Nice compte 180 pharmacies, soit 1 pharmacie pour 1927 habitants ou encore 2 272 habitants EFM. Soit un niveau d’équipement officinal supérieur de plus d’1/4 à la moyenne nationale. Mais une telle moyenne masque l’importance des disparités, d’un quartier à l’autre, du niveau de demande face à l’équipement officinal, et par suite les axes de remodelage nécessaire du paysage officinal de la ville.
La découpe territoriale adoptée pour la présentation des résultats est celle en quartier INSEE (38 quartiers), chacun regroupant un certain nombre d’iris INSEE (146 iris au total).
Niveau de demande et densité officinale par quartier.
La carte en dégradé de bleu traduit l’importance des écarts du niveau de demande par habitant d’un quartier à l’autre : de 180 euros à plus de 1 200 euros, soit un rapport de près de 1 à 6.
On sait que ces écarts tiennent à l’incidence de divers facteurs constitutifs du profil de la population et notamment le pouvoir d’achat, l’âge, la taille de famille…
Par ailleurs, est visualisé le nombre de pharmacies de chaque quartier. La carte fait apparaître le niveau élevé de concentration en centre-ville (cf. graphique en nuage de points).
Potentiel par quartier et poids théorique de la parapharmacie.
La carte en dégradé de rouge indique le potentiel de chiffre d’affaires médicament par quartier. La disparité de taille de quartier en population, à laquelle s’ajoutent les disparités du niveau de demande par habitant, conduit à des potentiels de chiffre d’affaires allant de 0,81 M d’euros à 15,83 M d’euros. On notera que 8 quartiers disposent d’un potentiel supérieur à 10 M d’euros soit environ ¼ de l’ensemble des quartiers.
Il est intéressant de mettre en relation le potentiel de chiffre d’affaires d’un quartier et sa superficie. Ainsi, le quartier à plus haut potentiel total (15,83 M d’euros) couvre une surface de 1,2 km² soit un potentiel moyen sur un rayon de 300 m de 3,7 M d’euros. Un autre quartier proche du centre-ville, ayant un potentiel voisin de celui évoqué précédemment, correspond à un potentiel moyen dans un rayon de 300 m de 2,6 M d’euros.
En ce qui concerne la parapharmacie, la part potentielle de chiffre d’affaires lui revenant varie de 3,2 à 28,5 %, la base moyenne nationale de référence étant de 17,5 %.
Il est évident qu’il s’agit là du potentiel lié à la population résidente. Le poids de la parapharmacie peut s’accroître considérablement en fonction du niveau de fréquentation touristique ou de résidence secondaire.
Densité officinale par quartier.
Le graphique en nuage de points (un point par quartier) montre la dispersion de densité d’officines rapportée au potentiel de demande.
On observe que :
- Les quartiers se repartissent sensiblement par moitié (18 en dessous et 20 au dessus) de part et d’autre de la densité moyenne nationale (2 800 EFM par officine).
- 4 quartiers, dont l’un comportant 6 400 habitants équivalent (EFM), n’ont pas de pharmacie.
- Si on se réfère à la découpe en iris non prise en compte dans le graphique, on trouve que 42 iris sur 146 soit 29 % ne disposent pas de pharmacie, ce qui est cohérent par rapport à ce qu’on observe en général en milieu urbain.
- 9 quartiers ont une densité officinale au moins double de la moyenne nationale, dont 8 correspondants à moins de 1 000 habitants équivalent par officine.
- Le quartier le mieux pourvu en pharmacie comporte 3 iris avec une population équivalente de près de 10 000 habitants pour 22 pharmacies, soit environ 450 habitants équivalent par pharmacie.
La très forte concentration d’officines en centre-ville n’est justifiée, au moins pour partie, que par l’importance de flux engendrés par les activités puisant leur fréquentation très au-delà du quartier et de la ville. Le tourisme n’y est bien évidemment pas étranger. Il est entendu que le futur paysage officinal devra prendre en compte une meilleure adéquation entre présence de l’officine et volume de la demande tant de proximité que de passage ce qui est loin d’être le cas actuellement.
Les officines qui auront pu exploiter les mapping gps désormais disponibles de la clientèle et des performances pourront aisément découvrir les bonnes orientations à donner à leur projet d’avenir.
N’hésitez pas à appeler EMS au 01.41.02.98.28 .qui répondra gracieusement à toutes vos questions pour une meilleure utilisation de ces informations ou toutes informations complémentaires.
Voici la prochaine ville retenue pour notre page géopharmacie : Tours. Mais peut-être avez-vous une suggestion à nous faire (autres villes, contenu et forme de la rubrique…). La ou les pharmacies dont la suggestion a été retenue recevront un zoom plus précis de la ville.
(Encadré)
› Les calculs de potentiels « médicaments » ainsi que les parts de marché de la parapharmacie prennent en compte les profils de population de chaque quartier ou fraction de quartier et leur traduction en terme de demande, vu l’incidence des divers paramètres constitutifs de ces profils (dont âge, composition de la famille, métier, pouvoir d’achat…).
› La mesure de cette incidence résulte de l’analyse de l’ensemble des sources d’information actualisées, qu’il s’agisse de l’INSEE pour la population et le budget des ménages, ou de l’ensemble des enquêtes et panels disponibles au plan national et européen (dont la CNAM) touchant les mécanismes de la consommation en matière de santé.
› Les mêmes données au niveau de familles de produits plus spécifiques peuvent être calculées sur les mêmes bases par fractions de quartier ou groupes d’îlots.
› Le potentiel calculé exprime le niveau de demande résultant des profils de la population et de ses comportements face à l’offre proposée.
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