LA PRÉSENTE analyse concerne le centre de Nantes, soit 4 des 11 quartiers : Centre-ville, Île de Nantes, Nantes Sud et Malakoff Saint-Donatien. Avec une population de 81 600 habitants, ces quartiers représentent 29 % de l’ensemble de la ville.
Ils regroupent 27 iris sur les 94 que compte Nantes, et disposent de 43 officines, soit 1 pharmacie pour 1900 habitants. Ce qui représente une densité officinale très supérieure à la moyenne nationale. Exprimée en Équivalents Français Moyens (EFM), cette densité se situe à un niveau voisin (1990 habitants EFM par officine), traduisant un très fort niveau d’équipement officinal.
Économiquement, Nantes a brillamment réussi sa reconversion industrielle (fermeture des chantiers navals en 1987), devenant entre autres la 3e place financière de France et son 5e port autonome. Elle a été reconnue récemment « ville la plus agréable d’Europe » par le magazine « Time ».
Potentiel de demande « médicament » par habitant et nombre de pharmacies par iris INSEE.
La première carte en dégradé de bleus montre les disparités du niveau de demande en médicament par habitant, d’un iris à l’autre.
Entre iris, l’écart de niveau de demande par habitant est de 3,5. Cet écart est principalement dû au profil d’âge et au pouvoir d’achat de la population. Entre iris extrêmes, le pouvoir d’achat dans Nantes centre se situe dans un rapport de 1 à 4.
La carte indique également le nombre de pharmacies selon les iris, par une croix verte de surface proportionnelle. 5 iris n’ont pas d’officine, alors qu’un iris concentre jusqu’à 7 pharmacies.
Potentiel de chiffre d’affaires par officine et part de parapharmacie par iris INSEE.
La deuxième carte en dégradé rouge montre la part potentielle de parapharmacie relevant de chaque iris (base nationale 17 % OTC et para).
On rappelle que ce poids est calculé sur la base d’une offre moyenne nationale, et en fonction du profil de la population de chaque iris. Ce poids théorique peut s’écarter sensiblement du poids observé pour chaque officine, compte tenu de sa politique d’offre produit et de sa taille.
Le chiffre en bleu indique le potentiel de chiffre d’affaires annuel moyen des pharmacies de chaque iris, en se basant sur la population résidente.
Densité d’officine face au potentiel de demande.
Le graphique en nuage de points situe chaque iris en ce qui concerne d’une part son potentiel médicament, exprimé en Équivalent Français Moyen (EFM) en abscisse, et l’effectif d’officines en ordonnée.
Il apparaît que :
- 5 iris sont dépourvus de pharmacie, dont un représente une population équivalente de 4 533 EFM. Ce taux de 19 % d’iris sans pharmacie est sensiblement inférieur à celui de l’ensemble de la ville (31 %), ce qui s’explique par la position centrale des quartiers concernés.
- 20 iris, soit 74 %, ont un équipement officinal supérieur à la moyenne nationale (zones grises du graphique). Ce taux étant également lié à la position centrale de la zone.
- Parmi ces 20 iris, 5 correspondent à moins de 1 000 habitants EFM par pharmacie (zone gris foncé du graphique). Un de ces iris possède 7 officines (GRASLIN - COMMERCE).
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L’ensemble des études de villes parues dans cette rubrique sont également accessibles sur quotipharm.com dans la rubrique « géopharmacie ».
Voici la prochaine ville retenue pour notre page géopharmacie : Saint-Quentin-en-Yvelines. Mais peut-être avez-vous une suggestion à nous faire (autres villes, contenu et forme de la rubrique…). La ou les pharmacies dont la suggestion a été retenue recevront un zoom plus précis de la ville.
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