Afin de relancer la croissance et le pouvoir d’achat, Arnaud Montebourg veut mettre fin aux monopoles, en général, et de certaines professions de santé, en particulier. L’officine sera-t-elle concernée ? Pour l’instant, le ministre de l’Économie entretient le flou, la question ne devant pas encore être totalement tranchée au sommet de l’État. On le sait, la ministre de la Santé, Marisol Touraine, est clairement opposée à la vente de médicaments en dehors des pharmacies. Le secrétaire d’État à la réforme de l’État, Thierry Mandon, partage cet avis. « Il y a des professions réglementées qui rendent un service réel à la population, les pharmaciens par exemple », estime-t-il.
Michel-Edouard Leclerc se tient, lui, en embuscade. Même si le patron d’hypermarchés est resté jusqu’à présent discret dans les médias depuis le discours d’Arnaud Montebourg, il s’apprête à être reçu mercredi après midi par le ministre de l’Économie. Inutile de dire qu’il tentera de faire pression sur le locataire de Bercy pour qu’il fasse tomber le monopole officinal. Il pourrait notamment reprendre à son compte les propositions du rapport de l’Inspection générale des Finances (IGF) analysant 37 professions réglementées, dont les pharmaciens. Commandé par Pierre Moscovici, ce rapport était resté jusque-là secret. Mais Arnaud Montebourg s’est engagé à le rendre public prochainement. Selon les premiers chiffres de ce rapport publiés par le journal « Les Échos », des réformes ciblées sur certaines professions devraient générer une baisse de prix de 10 à 20 % dans les secteurs concernés avec un surcroît d’activité qui pourrait aller jusqu’à 0,3 point de PIB.
Insolite
Épiler ou pas ?
La Pharmacie du Marché
Un comportement suspect
La Pharmacie du Marché
Le temps de la solidarité
Insolite
Rouge à lèvres d'occasion