Depuis le début du mois d’octobre, les inscriptions à la 4e édition de Moi(s) sans tabac sont ouvertes. Cette campagne, qui débutera le 1er novembre, incite les fumeurs à arrêter de fumer tous ensemble, durant le même mois.
Une bonne initiative, sachant « qu’un sevrage tabagique de 30 jours multiplie par 5 les chances d'arrêter de fumer définitivement, avance l’agence Santé publique France. En effet, l'abstinence sur un tel laps de temps diminue largement la dépendance et les symptômes de manque, comme la nervosité, l'irritabilité. »
Les pharmacies sont encore une fois partenaires de l’opération, en apportant conseils et soutien aux fumeurs qui se lancent dans l’aventure. Les officines seront ainsi un lieu de distribution des kits Moi(s) sans tabac. L’Ordre national des pharmaciens a en effet reconduit son partenariat avec Santé publique France. Entre le 11 et le 31 octobre, les pharmaciens, qui en auront fait la demande, recevront la visite d’un prestataire offrant l’apposition d’une vitrophanie dans une dimension adaptée. Ils seront également approvisionnés en kits d’aide à l’arrêt du tabac, selon leurs besoins, pour les distribuer au public. Ces kits comprennent un agenda de 30 jours, une « roue des économies », un dépliant informatif proposant divers exercices de relaxation et un autre décrivant les différentes méthodes d’accompagnement. Les officines qui n’auront pas été contactées par le prestataire avant le 20 octobre, et tous les pharmaciens nécessitant un réapprovisionnement en kits, pourront passer commande sur le site « partenaires-mois-sans-tabac.tabac-info-service.fr ». De plus, des vidéos, affiches, dépliants, flyers, fiches de suivi et documents professionnels sont disponibles via le site du Cespharm pour compléter la communication en officine.
L’année dernière, le bilan de cette campagne a été très positif. En 2018, le nombre d’inscrits a connu un bond de 53 %, avec près de 250 000 inscrits, l’équivalent de la population de Bordeaux. Au total, il y a eu plus de 580 000 inscrits depuis la première édition.
Rappelons que Moi(s) sans tabac, tout comme l’augmentation progressive du prix du paquet à 10 euros d'ici à 2020 et le remboursement des substituts nicotiniques, sont des outils déployés par les pouvoirs publics pour lutter contre le tabagisme. Les efforts déjà entrepris ont porté leurs fruits puisque, depuis 2016, le nombre de fumeurs quotidiens en France a baissé de 1,6 million (selon les chiffres de mars 2019).
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