Pour l’Académie nationale de pharmacie, la mise en évidence d’effets indésirables graves au décours de l’utilisation de certains médicaments, tels le Mediator, pose une question essentielle de santé publique. L’instance considère ainsi de son devoir de lancer sur le sujet une réflexion approfondie et constructive.
Dans un communiqué diffusé ce jour, elle tient à faire part dès à présent de « sa profonde inquiétude devant les déficiences d’évaluation provenant d’un laboratoire privé et d’autorités sanitaires telles que mentionnées notamment dans le rapport particulièrement bien documenté de l’IGAS sur le Médiator, mais également à l’égard de la perte de confiance qui risque de s’installer dans l’opinion à l’égard de médicaments efficaces, indispensables et sûrs qui font partie de l’arsenal thérapeutique quotidien. Enfin, l’Académie s’inquiète du discrédit qui pourrait menacer la place éminente d’une industrie nationale au niveau mondial ».
Pour répondre à ces préoccupations, le conseil de l’Académie a mis en place un groupe de réflexion qui aura pour mission de faire des propositions concrètes, à la fois pour prévenir les graves insuffisances identifiées en particulier dans la pharmacovigilance, et pour contribuer à la mise en place d’un nouveau système de sécurité sanitaire, au niveau national mais aussi européen.
Par cette action, l’Académie nationale de pharmacie, souhaite mettre son autorité morale et sa compétence collégiale dans tous les secteurs d’activité du médicament, de la conception à la dispensation, au service des patients. Elle adressera dans les meilleurs délais, sur la base des éléments recueillis, ses recommandations et ses propositions aux instances officielles de santé publique.
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