À l’instar des pharmaciens, les autres professionnels de santé, hospitaliers comme libéraux, sont la cible d’actes de violence et d’incivilité, en recrudescence. L’observatoire de la sécurité des médecins a ainsi recensé, en 2017, un nombre record avec 1 035 déclarations, dont 75 agressions physiques, 88 actes de vandalisme, 239 vols ou tentatives de vols et 638 attaques verbales. Dans 71 % des cas, le praticien exerçait en libéral.
Cependant, comme pour les pharmaciens, il ne s’agit que de la partie émergée de l’iceberg, comme le relève le Conseil national de l’Ordre des médecins (CNOM), qui estime à 80 % le taux d’actes non déclarés. Car, à l’instar des pharmaciens, la profession médicale semble elle aussi menacée par une certaine banalisation. « Beaucoup de confrères, à force d’être la cible d’insultes ou de harcèlements, ne prennent même plus la peine de les signaler », déplore le Dr Hervé Boissin, coordonnateur de cet observatoire auprès du CNOM, ajoutant que « certains ont aussi peur des représailles ». Du reste, 48 % seulement des incidents, déclarés au CNOM, ont fait l’objet d’une démarche judiciaire.
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