IL NE PEUT S’AGIR de décrire en quelques lignes les richesses et les spécificités, tant historiques que culturelles et économiques, de ce premier port français.
Marseille compte 355 pharmacies, soit une pharmacie pour 2 363 habitants. Mais ce chiffre proche du standard national se trouve cependant réduit à 2 162 Équivalents Français Moyens (EFM), traduisant un potentiel de demande médicament par habitant inférieur de l’ordre de 10 % à la moyenne nationale.
L’analyse qui suit concerne 5 arrondissements du centre de Marseille, situés autour du Vieux Port, soit les 1er, 2e, 3e, 6e et 7e arrondissements.
L’équipement officinal de cette zone apparaît très élevé, 1 637 habitants par pharmacie, mais avec de très gros écarts d’un arrondissement à l’autre :
Une pharmacie pour 1 140 EFM dans le 1er arrondissement ;
Une pharmacie pour 1 597 EFM dans le 2e arrondissement ;
Une pharmacie pour 2 481 EFM dans le 3e arrondissement ;
Une pharmacie pour 1 662 EFM dans le 6e arrondissement ;
Une pharmacie pour 1 772 EFM dans le 7e arrondissement.
Ces disparités entre arrondissements se trouvent accentuées lorsqu’on se place au niveau des quartiers (iris INSEE) au nombre de 88 (13 à 19 iris selon l’arrondissement).
Potentiel de demande « médicament » par habitant et nombre de pharmacies par iris INSEE.
La première en carte en dégradé de bleus montre que le potentiel de consommation par habitant varie considérablement, de plus de 3 fois la moyenne nationale à moins d’un quart. Les plus faibles niveaux se situant au nord, et les niveaux les plus élevés dans la zone du Prado.
La carte indique en outre le nombre de pharmacies selon les iris par un cercle et une croix verte proportionnels.
Nombre de médecins et part de parapharmacie par iris INSEE.
La deuxième carte en dégradé beige montre la part potentielle de parapharmacie relevant de chaque iris (base nationale 17 % OTC et para). On rappelle que ce poids est calculé sur la base d’une offre moyenne nationale, et en fonction du profil de la population de chaque iris. Ce poids théorique peut s’écarter sensiblement du poids observé pour chaque officine, compte tenu de sa politique d’offre produit et de sa taille.
Les cercles visualisent les généralistes par iris, avec une surface proportionnelle à leur nombre.
La densité médicale rapportée au nombre de pharmacie se situe pour l’ensemble de la zone à 2,6 généralistes par pharmacie, soit sensiblement le niveau national. Mais avec de gros écarts d’un arrondissement à l’autre : 2,1 pour le 1er, 2,3 pour le 2e, 2,6 pour le 3e, 3,4 pour le 6e et 2,9 pour le 7e.
Densité d’officine face au potentiel de demande.
Le graphique en nuage de points situe chaque iris en ce qui concerne d’une part son potentiel médicament (Équivalent Français Moyens) en abscisse et son nombre de pharmacies en ordonnée.
Il apparaît que :
- 28 iris, soit 32 % des iris, ne disposent pas de pharmacie. Parmi eux 6 iris ayant plus de 3 000 habitants EFM, dont 2 ont plus de 5 000 EFM.
- 52 iris, soit 59 % de l’ensemble, ont un équipement officinal supérieur à la moyenne nationale (1 pharmacie pour 2 800 habitants EFM).
- 15 iris, soit 17 % de l’ensemble, ont une pharmacie pour moins de 500 habitants EFM, dont 2 (Gare St-Charles et Général Leclerc) disposent d’une pharmacie sans habitants. L’iris Joseph Thierry se distingue avec 6 pharmacies pour 2 551 habitants EFM (1 pharmacie pour 425 EFM).
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