Les entreprises du médicament (LEEM) présentent leur bilan économique, qui repose sur une croissance faible du chiffre d’affaires (+2,7 %) en 2009, sous l’effet de la politique incitative des génériques (CAPI, expiration des brevets de grandes molécules) et de la politique de régulation des prix. Un bilan mitigé qui vaut autant pour le médicament remboursable que pour l’automédication, dont le chiffre d’affaires reste stable à 1,9 milliard d’euros. Néanmoins, le médicament occupe une part prépondérante dans les exportations et affiche un excédent commercial de 6,8 milliards d’euros.
Les prévisions pour 2010 et 2011 ne sont guère engageantes, espérant atteindre péniblement une croissance de 2 %. Le LEEM rappelle que, dans un contexte de crise économique, le médicament doit être considéré comme « un atout de sortie de crise » car il s’agit du « 1er secteur industriel en investissements R&D et un contributeur significatif à la valeur ajoutée du pays ». Le syndicat des industriels du médicament appelle à renforcer la compétition de la France à l’international, notamment par le biais de partenariats et d’alliances fortes entre privé et public, entre industriels, et entre industriels et autorités de santé.
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