Suite au courrier intitulé « La réponse d’Améli » paru dans le « Quotidien » du 9 mai 2016, je voudrais réagir à nouveau au courrier de mon confrère Marc Fourré qui avait justifié cette réponse.
J’ai lu avec intérêt et compassion le courrier de Marc Fouré, pharmacien en Seine et Marne. J’ai lu avec attention la réponse d’Améli.fr. Dans la réponse d’Ameli, l’assurance-maladie parle d’une gamme élargie de services dont la consultation des droits du patient. Elle dit que « Espace pro ameli » est un outil bien plus sûr et plus rapide qu’une attestation papier. On l’a cru. Ça eu été vrai.
Dix ans de refus de paiement de la part des caisses de régime obligatoire alors même que l’assuré présente une attestation papier nous ont rendus « amelimane » (le pharmacien a lui aussi ses addictions). Nous vérifions donc systématiquement les droits sur Ameli au moment de notre délégation. Las, les dossiers sont tout de même rejetés.
Plus rapide que le papier, ce n’est pas sûr. Encore faut-il que le serveur soit accessible et s’y connecter avec les identifiants et mots de passe.
Plus sûr, c’est vite dit.
Alors même qu’Ameli me dit que les droits sont ouverts à la date de l’ordonnance, à la date de la facture et à la date où je reçois le refus de la caisse d’assurance-maladie, alors même que le dossier est fait avec une carte vitale qui promet du sûr et du rapide, force est de constater qu’il n’est pas rare (deux dossiers ce mois-ci) de ne pas être payé !
Reste en dernier recours, la lettre recommandée, mais ça, c’est du papier.
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