GÉRÉ par la compagnie The Ritz-Carlton, l’Abama frise le sans-faute, avec un service 5 étoiles et une image de palace au bord de la mer, dans le vert et le bleu. Soufflez, vous êtes sur la côte ouest de Ténérife, face à l’île de la Gomera, dans un décor de collines cambrant la pente et d’océan.
L’hôtel compte 476 chambres et des villas « au sommet » que l’on gagne avec un buggy. Le tout disséminé sur un domaine de 160 ha, dans l’exubérance de la végétation tropicale. Des villas qui portent l’empreinte de la nature avec une quête de la symétrie, des perspectives transversales qui débouchent sur des baies vitrées, vers une terrasse et une piscine privée.
La journée débute par le sacro-saint breakfast dans la salle à manger : buffets à profusion, jus de fruits de toutes les couleurs servis avec l’allégresse d’un service superbe. La décoration intérieure joue avec les matériaux pour apporter une touche de simplicité, d’élégance et donner un style résolument contemporain. Les mélanges de matière, comme le bois et le marbre (rose) se combinent à des jeux de lumières douces qui restructurent les volumes. « C’est en réaction au plein que je joue avec les lumières naturelles et artificielles », souligne le décorateur. Le clair et l’obscur, le vu et le pas vu. Du côté des cuisines, il y en a pour tous les goûts, du bar à tapas jusqu’au MB, où le chef Martin Berasategui, 1 étoile au Michelin, propose une fine cuisine aux accents du Sud avec des vins de pays à discrétion, en passant par le Japon, la Colombie, l’Italie.
Un art de vivre.
Autres charmes de l’endroit : les greens et le spa. Avant d’aller jouer, les amoureux de la petite balle blanche font quelques brasses dans la piscine. Quoique, pour se détendre, rien ne vaille le spa : 2?500 m2 de surface, un parcours aquatique, un igloo et des équipements sophistiqués pour le bien-être des hôtes. Un spa au style « Out of Africa » avec des peintures de savanes et de jungles sur les murs et des matériaux bois, brique, terre et turquoise.
C’est parti pour 1 h 50 de soins qui apaisent les tensions musculaires et justifient une addition salée. Des mains souples, un gommage corporel énergique mêlé à une huile aromatique, la qualité des cosmétiques et les pierres chaudes effacent comme par enchantement toute trace de courbature dans les gambettes. Car après avoir foulé les links, les greens du parcours de haut vol (18 trous) dessiné sous les palmiers par Dave Thomas, gagnant de la Ryder Cup à plusieurs reprises, le corps en a besoin !
Vingt-deux lacs, des cascades et 25 000 arbres constellent le terrain. Le golf est très prisé par les joueurs de haut niveau tout en restant accessible aux plus novices (handicap de 28 pour les hommes et de 36 pour les femmes), parcours assez long, très escarpé, beaucoup d’eau, fairways assez étroits, mais pas de difficulté majeure et greens faciles.
Car plus qu’un défi sportif, le golf est un art de vivre : « Tous les golfeurs vous le diront, le 19e trou c’est comme la 3e mi-temps en rugby, le moment de lever le coude… », commente dans un éclat de rire, Sebastian Garcia un ancien professionnel devenu instructeur, nonchalamment assis au club house. La vue y est imprenable sur la mer et les bananeraies, au loin l’île de la Gomera, toujours chapeautée d’un joli nuage blanc, le soleil se couche, c’est magnifique, paisible, les oiseaux gazouillent, les palmes des arbres bruissent comme un ruisseau, alors il vous vient à rêver que vous reviendrez bientôt.
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