Assises du médicament

L’USPO propose le suivi rémunéré des PGR

Publié le 09/05/2011

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RESTAURER la confiance dans le système de sécurité sanitaire : tel est l’objectif des Assises du médicament mises en place par Xavier Bertrand et dont les conclusions des différents groupes de travail sont attendues pour la fin du mois. Des groupes de travail au sein desquels les organisations professionnelles sont présentes. C’est le cas notamment de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) qui vient de déposer une contribution visant à « renforcer le système de surveillance des médicaments ». Le syndicat souhaite notamment améliorer les signalements d’effets indésirables des pharmaciens en incluant dans les logiciels métier des déclarations automatisées. « L’envoi d’informations aux centres de pharmacovigilance ou le retour vers les officinaux s’effectuerait via le dossier pharmaceutique (DP) », explique son président, Gilles Bonnefond. Celui-ci préconise également une meilleure implication des confrères dans les plans de gestion de risque (PGR) des médicaments. « Il est inconcevable que les pharmaciens ne soient pas associés aux PGR et n’aient pas connaissance systématiquement des médicaments concernés », plaide-t-il. Dans ce contexte, le président de l’USPO prône le renforcement du couple médecin-pharmacien avec l’objectif de « transformer le plan de gestion des risques en plan de sécurité des médicaments ». Comment ? En élaborant des protocoles de suivi impliquant les deux professions. Ceux-ci prévoiraient « de suivre le bon usage, les déclarations d’effets secondaires et indésirables et de colliger ces informations au niveau national », indique l’USPO. Et pour cela, les médecins et les pharmaciens devront être rémunérés, estime le syndicat.