L’USPO attaque

L’USPO tape du poing sur la table. Motif du mécontentement : les dérives de certains fournisseurs relevés par le syndicat. Tant et si bien que l’organisation « demande à tous les pharmaciens d’officine de durcir le ton avec les fournisseurs qui ne se comportent plus en partenaires ». L’USPO s’indigne de la facturation par certains des frais de livraison, en plus de leur marge. Le syndicat juge également inacceptable que les grossistes n’assurent pas un service de garde le samedi après-midi et le dimanche, comme cela était prévu, et se mettent d’accord entre eux pour ne pas reprendre les surplus de boîtes de Tamiflu. Il déplore aussi le manque de lisibilité sur les factures, notamment en ce qui concerne les conditions commerciales. L’USPO indique, par ailleurs, qu’il rencontrera prochainement le laboratoire Roche au sujet de son appel d’offres. Même s’il faut « assurer la qualité des livraisons aux pharmaciens qui subissent comme les patients le dysfonctionnement de la chaîne en amont », l’organisation refuse que l’on impose aux officinaux une absence de choix de leurs fournisseurs.