Le vaisseau amiral de la firme d’’Ingolstadt inaugure un nouveau système d’éclairage LED à faisceau matriciel.
L’A8 est une icône. Depuis 1988, c’est sur elle qu’Audi concentre tous ses efforts afin de mettre en valeur les avancées technologiques qui seront appliquées ensuite aux autres modèles de la gamme. Premier V8 associé à une transmission intégrale Quattro, carrosserie en aluminium, calandre single frame, l’A8 est la voiture laboratoire par excellence.
L’A8, c’est aussi l’amour du détail et du travail bien fait. Des cuirs issus d’un processus de tannage végétal, des chromes, des surpiqûres à gogo, de multiples réglages électriques, une panoplie quasi infinie d’aides à la conduite, un confort acoustique digne de celui d’un studio d’enregistrement, un système audio 18 HP 1 400 watts signé Bang and Olufsen, cinq programmes de massage, un pavé tactile MMI donnant accès à au téléphone, à la radio et à la navigation et, bien sûr, une panoplie de blocs puissants.
Renouveler un tel modèle tient de la gageure. Les stylistes et les ingénieurs ont néanmoins relevé le défi avec subtilité. L’A8 conserve donc son châssis, ses moteurs et sa silhouette de limousine au port altier. La nouveauté est distillée au compte-gouttes. Pare-chocs, calandre, capot à doubles nervures, canules d’échappement trapézoïdales servent de prétexte à ce léger lifting.
La véritable évolution, on la perçoit dans le regard. À travers les phares Matrix LED à faisceau matriciel montés en série sur la finition Avus Extended et proposés en option en définition Avus au prix de 970 euros. Chaque phare est composé de 25 diodes. Grâce à elles, l’éclairage restitue un effet cristallin d’une incroyable pureté. Lorsque la caméra située dans l’embase du rétroviseur détecte un véhicule situé devant ou venant en sens inverse, les LED se désactivent progressivement, annihilant ainsi le phénomène d’éblouissement. On peut donc rouler plein phares sans inconvénient pour les autres usagers. Mieux, le système est capable de détecter jusqu’à huit personnes à la fois. Il agit également lors de l’amorce d’un virage, le centre du rayon lumineux se déplaçant alors en direction de la courbe.
Voir et être vu la nuit, c’est bien. Mais l’A8 est d’abord une formidable machine à rouler. Ses motorisations, plus puissantes, moins gourmandes en carburant et en C02 lui permettent d’anticiper les normes antipollution Euro 6, qui entreront en vigueur.
L’A8 réapparaît au moment précis où sa grande rivale, la Mercedes Classe S, débarque dans une livrée inédite, bardée d’aides à la conduite. Et ce n’est bien sûr pas tout à fait un hasard.
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