Rodrigue est un vieux maçon corse, échoué sur les hauteurs de l'arrière-pays niçois, dans un village dont la seule attraction est une gargote servant aussi d'hôtel miteux, et surtout de lieu de rencontre des ennuis des villageois. Arrive un jour Antoine, jeune citadin à la recherche d'un ailleurs, ailleurs que la ville et son confort bourgeois. Antoine a été jeté là par un couple de jeunes gens trop beaux, dans une décapotable trop voyante. Antoine avait été pris en auto-stop, n'avait pas de but, et aboutit nulle part.
Il manque encore à la pièce deux personnages qu'on va découvrir au fur et à mesure. Entre les murs trop hauts des Alpes du sud, le mur toujours inachevé dont rêve Rodrigue, et qu'il détruit chaque fois, l'improbable rencontre entre le jeune citadin aux mains fragiles et le maçon trop rugueux va bientôt virer au cauchemar.
Jean-Jacques Cambrelin livre son quatrième roman, « L'Escale ». Un voyage vers le sordide ; un univers pourtant réel, assure l'écrivain-pharmacien, et qu'il rencontre dans son travail. La noirceur des images est compensée par une écriture alerte, élégante : un livre attachant.
« L'Escale », de Jean-Jacques Cambrelin, édition Gunten, 17 euros.
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