« Les succursales, un outil pertinent pour préserver et dynamiser notre réseau »

Publié le 12/11/2013

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Pascal Louis, président du Collectif national des groupements de pharmaciens d’officine (CNGPO) est un ardent défenseur de ce système qu’il souhaite transposer en France, préférant le terme de succursales à celui de filiales. « Le CNGPO prône ce modèle depuis plusieurs années déjà car il peut facilement s’adapter à notre environnement professionnel. C’est une solution pérenne pour maintenir et consolider le maillage officinal français. Les pharmacies succursalistes peuvent également être un outil efficace pour l’installation de nos jeunes consœurs et confrères qui, il faut le souligner, devient de plus en plus difficile aujourd’hui. Son principe est le même qu’en Allemagne : un regroupement juridique d’une pharmacie et de trois succursales avec une licence par point de vente. Pour mettre en place ce modèle en France, il faudrait revenir sur le principe de l’exercice personnel : le pharmacien exploitant pourrait donc être un adjoint gérant et plus obligatoirement le propriétaire de la pharmacie. Comme évoqué dans le modèle allemand, la synergie et la mutualisation sont très importantes, elles permettent de développer par exemple de nouveaux services. C’est pourquoi la proximité entre l’officine principale et les succursales est un atout essentiel. Contrairement à l’Allemagne, le modèle de franchise n’est pas possible pour l’officine française. Ce modèle, qui doit pouvoir trouver sa place parmi les modèles économiques proposés pour l’officine française, permettrait aux groupements d’être un facilitateur auprès des pharmacies qui se sont donné les moyens de leur ambition. Nous devons absolument disposer de tous les outils nécessaires à la restructuration de notre réseau. Notre profession doit enfin en prendre conscience afin que nous puissions garantir à l’avenir le maillage et les services qui font et feront de nous les acteurs incontournables du système de soins que les Français sont en droit d’attendre. »