Depuis une dizaine d’années, les médicaments auxquels s’appliquent des quotas se sont multipliés. Il peut s’agir de produits de substitution aux opiacés, de corticoïdes inhalés, d’antidiabétiques ou même d’antirétroviraux (voir « le Quotidien » du 5 juillet 2010). Le retard de livraison aux officines qui s’ensuit peut durer plusieurs jours. Ces quotas sont fixés en toute légalité par les fabricants et attribués aux groupes de répartition. Les stocks de médicaments affectés à la France sont ainsi limités, le reste de la production étant acheté par les autres pays, à des prix variables. À titre d’exemple, l’Allemagne achète les médicaments 28 % moins cher que la moyenne européenne, quand la France les achète 9 % moins cher (étude Eurostat 2007). Le système des quotas vise à éviter les importations parallèles vers les pays les plus offrants, par le biais des répartiteurs. Certains laboratoires ont pris conscience de son impact négatif sur l’officine. Ainsi, Roche proposait, début 2009, de sélectionner un ou plusieurs répartiteurs pour distribuer ses médicaments en ville, constatant des difficultés d’approvisionnement pour certains d’entre eux. L’initiative est abandonnée (voir « le Quotidien » du 20 janvier 2011), mais le débat est loin d’être clos. De son côté, l’AFSSAPS (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé) a entamé des réflexions pour revoir ce système.
Les quotas pointés du doigt
Publié le 03/02/2011
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 2808
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