La DA touche les nourrissons dès l’âge de trois mois et son évolution est capricieuse avec une alternance de poussées et de rémissions. Elle comporte trois volets : une prédisposition génétique ; une altération de la barrière cutanée qui devient poreuse et laisse pénétrer toutes les molécules en contact avec la peau ; une hypersensibilité à des facteurs environnementaux à médiation immune, on parle de rupture de tolérance à l’environnement. C’est la pénétration des molécules protéiques mais aussi chimiques qui induit l’inflammation et la réponse immunitaire à l’origine des lésions de DA. Cette maladie affichante se traduit par une grande sécheresse cutanée (xérose) et un prurit constant et invalidant, responsable d’insomnie et de complications infectieuses par grattage. Traiter une dermatite atopique chez un enfant, c’est aussi prendre en charge les parents sur une longue période. La compréhension du caractère évolutif de la maladie a changé le concept médical et la stratégie d’approche de la pathologie. En intervenant dès les premiers signes cutanés de la maladie, il serait possible de freiner la réaction inflammatoire à chaque poussée, de stopper la machine immunitaire avant la formation des IgE qui entretiennent le processus de l’atopie qui devient auto-allergique chez l’adulte.
Les points clés
Publié le 20/04/2015
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3172
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